Saint-Paul d'Abbotsford

2. Choix d’un local


Parchemin

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1854
Synd.
Après les difficultés relatives à une Desserte, ou Paroisse, viennent celles du choix d’un local ou site pour asseoir la future Église. Et d’abord, afin de procéder légalement, il fallait élire des Syndics spéciaux aux fins d’accepter, au nom de la paroisse, le don ou la vente du terrain destiné à l’Établissement religieux. Le Dim., 8 Janv. 1854, Messire Provençal tint ds. ce but, en la Sacristie de l’Église de St-Césaire, "une assemblée de tous les propriétaires de la nouvelle paroisse de St-Paul d’Abbotsford." Furent choisis, alors, "à l’unanimité", pour cette fonction les Sieurs Moyse Végiard, J.Bte Catudal et Jos Poussand. "Tous trois habitants tenanciers du nouvel arrondissement, lesquels synd. rempliront la charge de Marguilliers, jusqu’à ce que l’on fasse l’élection légale d’un corps de Marguilliers pour gérer les biens ds. la future Fabrique …" Signé : "Etienne Foisy – Eugène Gauthier" "J.A. Provençal ptre" (Archiv. par.)
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Site Quant au site de l’Église, on avisa d’abord une place "sur la terre d’une veuve Butterfield absolument au centre, dans la plus belle position de tout St-Paul, sur le grand chemin conduisant à Granby", un point culminant du versant sud de la montagne d’Yamaska.

Dans le cas où l’Autorité agréerait cette place, et ds. le but de couper court à toute opposition , un homme de bien, de la localité le Sr Jos Poussand, se proposait de faire "immédiatement l’acquisition de cette terre, et d’en donner huit arpents pour l’Église."++ (Lett. 3 févr. 1854, de Mr Prov. à Mgr Prince) Il conclut ainsi : "Si votre Gr… donne une réponse favorable, j’ai l’espérance que l’on y commencera, dès cette année, une bâtisse pour le culte."
La réponse de l’Évêq. fut favorable à la vente, mais deux difficultés insurmontables surgirent inopinément : la veuve ne voulait plus vendre et il était impossible d’ouvrir un cimetière sur un roc impénétrable. (Archiv. Ev. St-H)
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P. à Mor. Le 12 févr., Mr Prov., informe le secrétaire diocésain de ce désappointement et ajoute :
"Je pense donc qu’il faut en revenir au petit Dwyer ou St-Charles. C’est l’endroit le plus rapproché du centre de l’arrondissement. Je regrette qu’il n’y ait pas de possibilité de bâtir sur le grand chemin. On offre bien un terrain dans le