Saint-Paul d'Abbotsford

1846 3e Req. St-Charles, et autres, ds. St-Pie, signent une nouv. Requête, ds. le même sens que celle du 30 juin, et demande à l’Éveq. diocésain la permission de bâtir l’Église, Presbytère, ++ : au "village Bridgeman (Factorie) qui contient plus de 50 maisons." (ibid.)


Parchemin

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L’Évêque de Montr. ne goûtait guère ce projet de démembrement, qui, d’ailleurs, était fortement opposé par la plus opulente partie de la par. de St-Pie. Cependant, pou ne pas trop froisser les susceptibilités des requérants, il se décida enfin, 16 mois plus tard, à (1848 marg) faire droit à leur demande. Le 14 févr. 1848, il députa sur les lieux son Archidere Mr. F.X. Romuald Mevier, Chamoine. Le 2 mars, celui fait son opération et constate que les dit requérants n’ont pas les moyen suffisant pour construire les édifices nécessaires ds. une nouv. paroisse, ni pour soutenir convenablement un curé; d’où il conclut que "la paroisse de St-Pie ne devrait pas être démembrée" signé, 12 mai, à Montréal.
En conséquence, le 13 mai, Mgr. Bourget déclare officiellement que "la dite paroisse restera ce qu’elle a été jusqu’ici." "+ Jg.. Év de Montréal."

Voilà donc les gens de St-Paul encore une fois frustrés ds. leur espoir. Ces désappointements, croyons-nous, était pour le mieux, quoique les intéressés eussent à en souffrir en attendant des circonstances plus favorables.

1848 Au mois d’oct. de cette même année, on agitât la question de démembrer la par. de St-Césaire, et de bâtir une Chapelle à la Grand Ligne, ou ds. le rang Séraphine. Les participants de ce projet étaient soupçonnés d’entraîner avec eux les habit. des rangs Dwyer et St-Jacques, mais ceux-ci ne s’en souciaient guère; d’ailleurs ce projet échoua dès le principe. (id p.12.)
1851 En 1851, une nouvelle occasion de ce rapprocher de l’Église se présenta aux gens qui, depuis longtemps, souffraient, au spirituel de leur éloignement des dessertes voisines. Mais, cette fois ci, ils ne voulurent point s’en prévaloir; ils visaient plus haut ce constituer en paroisse et avoir une Église à leur porte. Ils eurent bientôt l’opportunité de manifester leur vue à cet égard. Le 13 Sept., fut adressé à l’Ev. de Montr, la requête en demande de la future paroisse de l’Ange Gardien.