Sain-Paul d'Abbotsford

enfants s'habillaient on devait tenir un couvre-pieds autour d'eux pour les protéger du froid.
Les patates et les navets passaient l'hiver dehors couverts de paille et de terre et d'un tas de neige. Ainsi protégés, ils se conservaient parfaitement tout l'hiver.
Ces premiers colons souffraient parfois de grandes privations. M. Herrick a dû payer une fois $5,00 pour un boisseau de blé ; somme énorme à cette époque. Comme exemple, on m'a raconté qu'une famille a vécu un bout de temps qu'avec un poireau bouilli.
Un homme fit un voyage à St-Hyacinthe, qu'on appelait alors village Masoo, pour un demi boisseau de sel qu'il apporta sur son dos.
À cette époque très reculée M. Door fabriquant de beurre et fromage qu'il envoyait à Montréal, ce qui peut être considéré comme le début d'une industrie qui deviendra florissante dans le district. Les vaches parcouraient les bois et trouvaient subsistance à manger des feuilles et des herbes sauvages. On les repérait le soir par le tintement de la cloche à vache qu'on pouvait entendre à une grande distance.
Les ours et les loups aussi faisaient partie de la diète de viandes sauvages des premiers colons.
Le maïs pour l'alimentation était écrasé dans un moulin rudimentaire fait de deux sections prises dans un bout d'un billot d'érable, en faisant des rainures dans chacune des surfaces planes de façon à lui donner l'aspect d'une meule de moulin. Une section était fine et l'autre placée dessus présentait sa surface rugueuse contre l'autre. Une cheville traversait par le centre la section du haut ce qui lui promettait de tourner librement.

 

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