Sain-Paul d'Abbotsford

Le maïs était alors placé entre les deux sections et par cette invention était écrasé, broyé suffisamment pour faire du gruau ou même un pain grossier. Cette méthode apparut parce que les moulins étaient trop éloignés et qu'il n'y avait pas de route pour s'y rendre.
En 1912, M. Herrick fut enrôlé pour combattre dans les forces de l'Armée Britannique… Après cela il fut engagé par M. Geroute pour tracer la première route de la montagne Yamaska à Granby. Quand ce fut terminé, il se rendit à St-Louis sur la rivière Richelieu ou M. Geroute restait, pour avoir sa paye. Durant le voyage un homme le vit transporter un sac de nuit, croyant évidemment qu'il contenait de l'argent qu'il essaya de voler. Après l'avoir frappé durement, le croyant mort, il lui enleva son portefeuille. Au même moment, une dame arriva pour puiser une chaudière d'eau. L'assaillant, voyant qu'il n'y avait pas d'argent dans le portefeuille, le lança à la rivière, mais il retourna sur la grève. On le porta à M. Geroute, qui le reconnut et trouva une note qu'il avait lui-même signée.
M. Herrick avait été si sauvagement battu que deux médecins furent requis pour panser les blessures graves sur sa tête. C'était les médecins Robert et Wilfrid Nelson. Ces médecins firent des incisions sur la tête et levèrent le scalp et placèrent une plaque d'argent exposée au cerveau. C'était une opération très importante à cette époque.
M. Geroute envoya son fils à Granby pour informer Mme Herrick de cette triste affaire. Elle se rendit à St-Denis pour servir de garde-malade à son époux qui demeura 14 jours inconscient.

 

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