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1855 Po. à
Pi.
Lettre |
Parlant des deux requêtes en opposition, il
dit : "Elles
renferment des allégués mensongers. Les signatures eux
mêmes lont avoué après conviction
Tout le rang St-Charles a plus court
pour aller à St-Paul que pour aller à St-Pie." "Quant au rang Elmire, en le
séparant juste à mi-distance entre les deux Églises, en suivant les chemins actuels, il
resterait neuf terres à St-Pie; le reste appartiendrait à St-Paul. Or, ce serait très
incommode pour les neuf habitants de ces terres de rester à St-Pie. Leurs enfants
nauraient plus le droit de fréquenter lÉcole de leur rang puisquelle
appartiendrait à la municipalité de St-Paul. Il leur serait pareillement impossible
daller à lÉcole de la Factorie
"
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"Un chemin de raccourci est déjà
verbalisé pour aller de lÉglise de St-Paul au rang dElmire. Il est aisé à
faire puisquil aura que 22 arpents et la plus grande partie en terre faite. Il est
très probable
que la municipalité de St-Paul fera ouvrir ce chemin ... |
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Or, par ce chemin tout le rang
Elmire aura bien plus court pour St-Paul que pour St-Pie."
"Toute la montagne, qui
est divisée en huit concessions au lieu de cinq,
nappartient ni civilement, ni canoniquement à St-Pie, doit être de St-Paul. Il
ny a là, à la vérité que des terres à bois, mais ça fortifiera la
municipalité
"
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"Le tout bien examiné, il me paraît
certain que les esprits se calmeront, si V
Gr
, dans son décret, noblige
les habitants de St-Charles et dElmire à aller à St-Paul que lorsque les paiements
de la répartition de St-Pie seront expirés. Dici à ce temps, nos bâtisses de
St-Paul vont marcher
Il serait peut-être important aussi de spécifier que les
habitants de ces deux rangs ne seront tenus à aucune contribution forcée, soit pour
lÉglise, soit pour le presbytère de St-Paul
Le plutôt votre décret
sortira, le mieux pour les habitants catholiques de St-Paul. Je ne tiens pas à mes
suggestions, quoiquelles me paraissent justes et devoir contribuer au plus grand
bien."
"J.A. Provençal, ptre"
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Décret dérect. |
Le Décret canonique dérection de la
nouvelle paroisse ne tarda pas à paraître. Il est du 13 Sept. 1855. LÉvêque
diocésain ne croit pas devoir faire droit aux requêtes
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