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1860 |
Le mémoire requis fut donc formulé; il est daté du 5 Juin
1860. Cette longue pièce, de 5½ grand (
) est historique et, à ce titre, nous en
reproduisons ici les passages les plus saillants :
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Paroisse de St-Paul. ~ Pour donner à cette circonscription
paroissiale létendue et la population requise il fut nécessaire dy ajouter
les deux rangs Elmire et St-Charles, qui appartenaient à la paroisse de St-Pie. |
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Malgré cette addition, la paroisse de St-Paul
ne fut encore quune petite paroisse, tant sous le rapport du nombre
dhabitants, que sur les moyens daction que ces mêmes habitants avaient à
leur disposition . Quoiquen petit nombre, malgré quils eussent déjà
contribué pour beaucoup à lÉglise de St-Césaire, ces fervants chrétiens, à
lexception de ceux
dElmire et de St-Charles, se mirent aussitôt à
luvre pour élever un édifice qui pût les réunir les dimanches et fêtes
"
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"Les habitants des rangs Elmire et St-Charles
,
aujourdhui en partie opposés
ont été spectateurs bien tranquilles de leurs
frères, et nont contribué en rien, si ce nest quelques honorables
exceptions, à la construction des édifices religieux dont aujourdhui, ils sont si
heureux de se servir
Cest de leur part, une prétention exorbitante que de
vouloir se faire exonérer de toutes charges à lavenir concernant les
établissements religieux de leur paroisse
La défense faite par leur Sa Grandeur
de ne demander la reconnaissance civile de la paroisse de St-Paul, que lorsque
lÉglise et le Presbytère seraient construits, ne subsiste plus
"
"
Dans cette paroisse existent trois municipalités
lune formée
du rang Papineau, la seconde des rangs Elmire et St-Charles qui font partie de St-Pie, et
la troisième, du reste de la paroisse."
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Lauteur trouve ce dernier considérant de son mémoire
important pour lavenir de cette paroisse (St-Paul) "qui promet certainement
dêtre des plus belles de notre nouveau District. Son Église, majestueusement
placée sur le penchant de la magnifique montagne Yamaska, domine toute la campagne
environnante, et jette dans lisolement les temples de lerreur, situés à
quelques distances delle. Son influence salutaire fait disparaître peu à peu les
premiers colons protestants qui se hâtent de vendre leurs riches terres pour laisser un
lien quils prévoient devenir tout catholique dans peu dannées. De bonnes
familles canadiennes remplacent ces familles protestantes, et viennent ainsi, prêter leur
appui et leur zèle aux premiers paroissiens
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