|
 |
|
| 1853.
G. à Prov. |
que l’Évêque ordonne d’annoncer, pendant deux Dim.
consécutifs : "1. Qui si les habitants … de l’Ange Gard. … ou la
majorité d’entre eux demandent, appuyés sur de fortes raisons, le changement de la
place fixée pour leur église le 16 Oct. 1851 … il condescendra à faire droit à
leur requête … 2. Que … cette requête devra être accompagnée d’un
rapport par écrit, de deux inspecteurs désintéressés … constatant : 1.
l’état du terrain et la possibilité de pratiquer un chemin pour faire communiquer
les divers rangs de cette nouvelle paroisse entre eux et en conduire les habitants à
l’Église, s’il arrivait qu’elle fût placée au centre du rang de
Séraphine; 2. le coût probable du dit chemin, ainsi que du pont sur la Rivière de la
Barbue, si ce chemin doit la traverser … L’auteur ajoute de la part de
l’Évêque : "Quand à l’expédient des deux paroisses, il est à
désirer qu’il ne soit pas suggéré aux gens" (Ibid)"J. Gravel, ptre, archiv. " |
 |
| S. à Pi. | La paix et l’union était loin de régner,
alors parmi les habit. de la nouv. paroisse; les uns voulaient deux paroisses, les autres,
une qui, l’église à telle place, qui, à telle autre. Tous s’opposaient à
l’ouverture très dispendieuse d’une route de communicat. entre les diverses
concessions de l’arrondissement. Les esprits divisés s’aigrissaient davantage
de jour en jour. Pour comble de disgrâce la propagande Suisse se mit de la partie et
profita de ces dissensions domestiques pour "semer l’ivraie ds le champ du père
de famille". |
|
| Le curé de St-Césaire en était alarmé et
craignait beaucoup pour la foi de fidèles, en partie confiés à ses soins. Il résolut
d’informer son Supérieur du fait trop avéré de la funeste propagande. Étant alors
indisposé, il pria son Vicaire Mr. Singer de le faire en son nom. Le 5 août, celui-ci
s’exécute en ces termes : |
||
| " … D’après ce nous voyons, … et ce que nous entendons … nous éprouvons justement de vives craintes pour l’avenir de ces pauvres gens. L’esprit qui les anime … et les efforts que l’on fait pour leur perte, tout nous inquiète et nous alarme … (Deux fois par semaine, un de ces misérables impos- | ||
|
|
|
|
