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1854
à
1862
Banc Chartier. |
Le 17 févr. 1854, Mgr Prince avait (
) quil
laisserait aux donateurs de la fabriq., lusage gratis dun banc ds.
lÉglise de St-Paul. En Juill., il en fit la promesse au Sr. F. Chartier, donateur
de 2 arpents. Le 15 Oct. 1856, Messire Moreau Secrétaire, écrivait, à ce sujet, au nom
de lÉvêq. à Mr. Fortin, nouv. curé de la paroisse : "
Sa
Gr
veut accomplir exactement sa promesse
En conséquence et daccord avec
des fabricien qui comprendront,
ce témoignage de reconnaissance envers cet homme
dautant plus généreux quil nappartient pas à notre croyance, vous lui
réserverez dans la vente des bancs, un banc gratis pour lui et sa famille et quil
restera à lusage de cette famille jusquau dernier de ses membres actuellement
vivants" (Archiv. par.)
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De son côté, Mess. Provençal écrivait à lÉvêq., le
24 Oct. :" Je regrette que lon ne puisse faire avoir un banc gratuitement
à Mr. Chartier. Cétait un bon moyen de lui payer notre gratitude
et de
lenvoyer à faire corps avec nous. À la vérité, Mr. Chartier a renoncé à ce
droit de banc, lors de la donation du terrain (12 Juill. 1854) disent publiquement que
sil voulait avoir un banc , il espérait avoir le moyen de le payer. Cette parole
est restée gravée dans la mémoire de tous."
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1862
Déc. |
Laffaire en resta là pour le moment. Le
Sr. Chartier tenait pourtant à cette faveur. Six ans plus tard, il rappelait à J.
Larocque la promesse à lui faite, en 1854. Le nouv. Év. de St-Hyac. entrant dans les
vues de son prédécesseur sur cette question, en écrit, le 13 Déc. 1862, à Messire
St-Georges, alors curé de St-Paul, pour lengager à sintéresser à cette
affaire. Il termine ainsi :
"Je tiens moi-même, par honneur et toua autres sentiments, à ce que la promesse de
mon prédécesseur soit traitée comme il convient à de bons catholiques de la
respecter." |
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Avant et après cette époque, on offrit plusieurs fois le
banc en question à Mr. Chartier, mais comme il nassistait jamais à lÉglise,
on crut quil renonçait, au moins implicitement à cette faveur, on finit par
men plus parler et tout fut dit.
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1860
Nom changé |
Au mois de Janv. 1860, on agita, pour la première fois, la
question de la reconnaissance civile de la paroisse, mais avant, on voulut en faire
changer le nom. Les habit. naimaient pas lappellation anglaise
dAbbotsford, donnée à leur paroisse, ils voulaient sen défaire. Dans ce
but, le 14 Janv., une requête portant 140 Signatures, est adressé à lÉv.
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