Ange-Gardien

1862 et de citoyens des paroisses voisines, la nouvelle Eglise de la paroisse de l’Ange Gardien.
Parchemin

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Signé : "L. A. Lasalle, eccl. – J. A. Provençal, ptre – C. St-Georges, ptre - P. L. Paré, ptre "
"Jos. Ev. de St-Hycinthe"
(Archiv. par.)

Après la cérémonie de la bénédict., Mgr. L’Évêq. adressa au peuple quelq. paroles de circonstance, puis Messire Provençal de St-Césaire, célébra le Saint Sacrifice de la Messe.
Ch.
Croix
Le Dim. après midi, 28 Déc., le Chemin de la Croix, transporté de la Chapelle dans la nouv. Eglise, y fut érigé de nouveau par le curé de St-Cés., à ce invité et autorisé par qui de droit.

3. L’Intérieur de l’Église.

1863 Dès l’année suivante 1853, on songeait déjà à l’exécution des ouvrages intérieurs de l’Église et autres, à l’extérieur, non encore faits. Mais ce n’est pas chose facile, les ressources pécuniaires étaient faibles : cependant, on résolut de marcher, tout de même, avec le temps. A cette fin, le 5 mai, un marché de $10,000 est
3e
Marché  $10,000
passé entre Sr. Urbain Brien, cultiv. marg. en charge de l’œuvre, et le Sr. J. B. Brodeur , déjà cité plus haut. Celui-ci s’engage de faire et parfaire … tous les ouvrages de menuiserie, peinture et autre pour … parachever l’intérieur de l’Église (moins les bancs et le maître autel) et sacristie … ds la … Paroisse … ainsi que les ouvrages à faire au dehors de la dite Eglise , c-à-d. charnier, chemin couvert, chapelle des morts, de 16 X 12 pds., 8 pds. de quarré achever la clôture du cimetière. Le présent marché n’aura force qu’en vertu de l’approbat. de l’Evêq. diocésain, sinon, il sera nul et révolu

Signé : "Urbain X Brien, Jean Bte. Brodeur". – C. Pépin, N. P. "A. Guénette, N. P. " (Ibid)

. L’Evêque refuse de sanctionner le marché, qui, dès lors, est jugé de part et d’autre, comme non avenu. Cependant en nov. et Déc. suivant, l’Entrepreneur fait le Jubé de l’Eglise, et commencent les ouvrages intérieurs de la Sacristie.

1864.

Le 17 février 1864.
De leur coté, les fabriciens regardant le dit marché comme nul, avisent à d’autres moyens pour l’exécution des ouvrages. Dans le but, les marg. ans. et nouv., assemblés le 5 mai 1864 proposent de faire un emprunt de L800; ils conviennent aussi de faire exécuter les travaux à la journée. L’entrepreneur Brodeur ne l’entendait pas ainsi. S’en tenant toujours à son marché du 5 mai 1863, il persiste à continuer son entreprise, et menace les fabriciens de les poursuivre en justice, s’ils n’y consentent. Pour éviter un procès interminable, les fabriciens laissent faire et après quelqu’interruption, les ouvrages recommencent.
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