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et qui changèrent du tout au tout la face des affaires dans
cette nouvelle paroisse.
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1852 |
Un bien petit nombre des habit. intéressés agréaient le site
de lÉglise au rang Séraphine. La grande majorité, au contraire, voulait
létablissement religieux de la Grande Ligne. En mars 1852, cent quarante trois
Tenanciers signèrent une requête, à Mgr Bourget priant Sa Gr. dabandonner le
premier site et de vouloir bien adopter le second.
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3e Requête |
Ils exposent pour raisons : 1o "Que vu
limpossibilité de fixer la place lÉglise
au centre de
larrondissement, (chez Aug. Viau, v.g.) le terrain ne le permettant pas, il serait
infiniment plus avantageux pour toute la paroisse de la placer sur la GrandLigne,
distance seulement de vingt arpents du lieu où elle est placée aujourdhui. "
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2o |
" Quen bâtissant
lÉglise où votre Gr. a bien voulu la faire placer, la paroisse serait dans la
nécessité de faire un chemin de 140 arpents, à très grand frais, à travers un bois
vert et des vallons considérables. Or, ce chemin ne sera distant que de vingt arpents de
la GrandLigne qui est déjà un chemin ouvert et bien passable. "
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Les pétitionn. ajoutent aussi pour motifs à
lappui de leur demande : " La pauvreté des habitants
, les
dépenses immenses quil faudrait faire pour établir ce chemin et construire les
ponts; lobligation dentretenir toujours le vieux chemin de la
GrandLigne, la petite distance, seulement vingt arpents quaura à faire de
plus un très petit nombre, la grande majorité ne se trouvant pas plus éloignée
" Suivent 143 signatures. Certifiées à "St-Césaire, 25 mars 1852" par
trois intéressés, et par
"J. A. Provençal, ptre" (Archiv. Ev.
St-H.)
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Po. à Pi. |
Cette pétition fut considérée par lautorité comme
"inutile" et non avenue.
Pendant 17 jours, les pétitionn. attendirent en vain une réponse à leur requête.
Le 11 avril, Messire Provençal écrivait de nouveau de Mgr LÉvêque de Montr. en
leur nom : "Nos pauvres gens de lAnge Gardien désirent ardemment une
réponse à leur requête. ""Votre
Grandeur voudra bien men dire un mot. " |
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