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Toujours selon le marché, les travaux doivent débuter dans les premiers
jours de mai après que les syndics aidés des paroissiens auront amené sur le site du
chantier, la pierre, le sable, la chaux, le bois nécessaire pour les échafaudages ainsi
que creuser les fondations jusquau tuffe 1 soit juste quau premier
effleurement rocheux.
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Lentrepreneur doit terminer la construction de la sacristie et que
les murs de léglise ont atteint la hauteur des fenêtres dans le courant de
lété 1855 et le reste avant le mois de juillet 1856.
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Le 13 août de la même année, le curé Provençal et les syndics signent
un second marché avec Pierre Stébenne, menuisier et Solime Stébenne,
maître-charpentier, pour parfaire les ouvrages de charpenterie et de menuiserie du nouvel
édifice. Ces derniers devaient compléter en deux temps, soit ceux de la sacristie à la
Toussaint de 1855 et ceux de léglise pour la fin de septembre de lannée
suivante.
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Plus tard en 1857, afin daccroître le nombre de places assises, on
procède à la construction dune tribune à larrière de léglise,
communément appelé jubé. Les travaux furent confiés au menuisier Antoine Robert de
St-Césaire. Selon le marché du 24 septembre 1857, 2 on stipule que la
nouvelle tribune doit comporter un sous plancher de pruche et un plancher soit fait de
bois de pin ou dépinette blanche. Les bancs et le garde-fou composé de balustres
seront semblables à ceux des galeries de léglise de Saint-Césaire.
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1. Cest ainsi quil est écrit dans le marché
du 8 mars 1855.
2. Greffe Ambroise Brunelle, no 9466, Marché entre Antoine Robert et les marguilliers de
la paroisse de Saint-Paul dAbbotsford 24 septembre 1857. |
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